DORMALINE

Dormaline : une solution naturelle pour un meilleur sommeil

Les troubles du sommeil affectent un grand nombre de personnes et peuvent considérablement altérer votre qualité de vie. Dormaline a été spécialement formulé pour aider à surmonter ces difficultés. Composé d'ingrédients actifs soigneusement sélectionnés, Dormaline favorise un endormissement rapide et un sommeil réparateur. Notre complément alimentaire associe les bienfaits de l'Eschscholzia, de la Valériane, du L-Tryptophane et de la vitamine B6 pour offrir une solution équilibrée et efficace sans provoquer de somnolence au réveil. Que vous ayez des difficultés à vous endormir, des réveils nocturnes ou précoces, Dormaline est conçu pour restaurer un cycle de sommeil sain et améliorer votre bien-être quotidien.

Les bienfaits de l'eschscholzia

L'Eschscholzia, aussi connue sous le nom de pavot de Californie, est une plante reconnue pour ses propriétés sédatives et anxiolytiques. Elle contribue à une relaxation optimale, ce qui peut être d'une aide précieuse au moment du coucher. Des études montrent que l'Eschscholzia améliore la durée et la qualité du sommeil, réduisant les réveils nocturnes et favorisant un sommeil continu et réparateur.

La valériane et la détente

La Valériane est une plante utilisée depuis des siècles pour ses effets calmants et sédatifs. Elle favorise l'endormissement en permettant une détente profonde. La Valériane agit notamment sur les phases de sommeil léger, améliorant ainsi leur qualité et diminuant les réveils nocturnes. Cette plante est particulièrement bénéfique pour ceux qui ont du mal à trouver le sommeil en raison de stress ou d'anxiété.

Le L-Tryptophane : précurseur de la mélatonine

Le L-Tryptophane est un acide aminé essentiel que le corps utilise pour produire la sérotonine, une hormone régulatrice de l'humeur, qui se transforme ensuite en mélatonine, l'hormone du sommeil. L'apport en L-Tryptophane aide l'organisme à réguler sa production d'hormones selon ses besoins, favorisant ainsi un cycle de sommeil naturel et sain. Notre L-Tryptophane est issu de fermentation d'origine végétale, garantissant une source pure et naturelle. La mélatonine est cruciale pour initier et maintenir le sommeil, rendant le L-Tryptophane un allié précieux pour ceux qui luttent contre l'insomnie.

La vitamine B6 et le système nerveux

La vitamine B6 joue un rôle crucial dans le fonctionnement normal du système nerveux. Elle favoriserait la transformation du tryptophane en sérotonine, facilitant ainsi la production de mélatonine.

Quels sont les troubles du sommeil et comment les comprendre ?

Les troubles du sommeil, tels que les difficultés à s'endormir, les réveils nocturnes ou précoces, touchent un grand nombre de personnes et peuvent avoir des répercussions significatives sur le bien-être quotidien. Ils peuvent se manifester sous diverses formes et leurs causes sont souvent multiples. Parmi les problèmes les plus courants, on trouve l'insomnie, l'apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos, et les troubles du rythme circadien. Chaque type de trouble a ses propres spécificités et nécessite une approche adaptée pour le diagnostic et le traitement. L'insomnie, par exemple, peut être caractérisée par une difficulté à s'endormir ou à rester endormi, entraînant une fatigue diurne et une diminution de la qualité de vie. Les causes de l'insomnie sont variées et peuvent inclure le stress, l'anxiété, la dépression, ainsi que des facteurs environnementaux ou des habitudes de vie inadaptées.

Les troubles du sommeil représentent un enjeu majeur de santé publique, nécessitant une attention particulière et une approche multidisciplinaire pour améliorer la qualité de vie des personnes affectées. Des stratégies allant de l'hygiène du sommeil aux interventions comportementales sont essentielles pour restaurer un sommeil réparateur et favoriser une bonne santé globale.

Quelle est l’importance d’un sommeil réparateur ?

Un sommeil de qualité est essentiel pour la régénération physique, la consolidation de la mémoire et la régulation de l'humeur. Les troubles du sommeil peuvent entraîner une multitude de problèmes de santé, y compris des troubles cognitifs, une diminution de la vigilance, une prise de poids, et même des maladies cardiovasculaires. Une solution naturelle comme Dormaline, qui combine les bienfaits de l'Eschscholzia, de la Valériane, du L-Tryptophane et de la vitamine B6, offre une approche équilibrée pour améliorer le sommeil et, par conséquent, la qualité de vie.

Comment Dormaline va aider à améliorer mon sommeil ?

Dormaline améliore votre sommeil grâce à une synergie d'ingrédients naturels qui agissent en harmonie pour favoriser un repos de qualité. L'eschscholzia, ou pavot de Californie, contribue à une relaxation optimale, facilitant ainsi l'endormissement et améliorant la durée et la qualité du sommeil. La valériane favorise la détente, permettant un endormissement plus rapide et une réduction des réveils nocturnes en améliorant la qualité des phases de sommeil léger. Le L-tryptophane, un acide aminé essentiel, est transformé par l'organisme en sérotonine, l'hormone du bonheur, puis en mélatonine, l'hormone du sommeil. Cet apport aide à réguler le cycle veille-sommeil. La vitamine B6 joue un rôle crucial en facilitant la conversion du tryptophane en sérotonine. Il est important de noter que les effets de Dormaline se manifestent pleinement après 2 à 4 semaines d'utilisation régulière, le temps nécessaire pour que votre corps ajuste sa production de mélatonine et retrouve un cycle de sommeil naturel et réparateur.

Quels sont les différents cycles du sommeil et leur importance ?

Le sommeil se compose de plusieurs cycles successifs, chacun d'une durée d'environ 90 minutes, et chaque cycle comprend plusieurs phases distinctes. Les cycles de sommeil sont essentiels pour la récupération physique et mentale. Les deux principales catégories de sommeil sont le sommeil à mouvements oculaires non rapides (NREM) et le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM). Le sommeil NREM est divisé en trois phases :

• Le stade 1 : une transition légère entre l'éveil et le sommeil ;
• Le stade 2 : où l'activité cérébrale ralentit et les mouvements oculaires cessent ;  
• Le stade 3 : ou sommeil profond, crucial pour la récupération physique, la réparation des tissus et le renforcement du système immunitaire.

Le sommeil REM, caractérisé par des mouvements oculaires rapides et une activité cérébrale intense, est la phase où se produisent la plupart des rêves. Cette phase joue un rôle vital dans la consolidation de la mémoire, l'apprentissage et la régulation de l'humeur. Une nuit de sommeil complète et de bonne qualité permet d'enchaîner plusieurs cycles de sommeil, assurant ainsi une récupération optimale et un bien-être général.

Comment le stress impacte notre sommeil ?

Le stress a un impact significatif sur la qualité du sommeil. Lorsque nous sommes stressés, notre corps libère des hormones comme le cortisol et l'adrénaline, conçues pour nous aider à faire face à des situations de danger ou de pression. Cependant, ces hormones peuvent également perturber notre capacité à nous détendre et à nous endormir. Le cortisol, en particulier, peut interférer avec la production de mélatonine, l'hormone du sommeil, retardant ainsi l'endormissement et réduisant la qualité globale du sommeil. De plus, le stress peut entraîner des pensées anxieuses et ruminatives, rendant difficile la transition vers un état de relaxation nécessaire pour un sommeil réparateur. Les effets du stress sur le sommeil peuvent créer un cercle vicieux : un mauvais sommeil augmente la sensibilité au stress, ce qui à son tour aggrave les troubles du sommeil. Ainsi, il est essentiel de gérer le stress de manière efficace pour améliorer la qualité du sommeil et favoriser un bien-être général.

Conseils supplémentaires pour améliorer son sommeil

• Établir une routine de sommeil régulière : aller au lit et se lever à la même heure chaque jour, même les week-ends, aide à réguler le rythme circadien et améliore la qualité du sommeil ;
• Créer un environnement propice au sommeil : assurer une chambre sombre, calme et à une température confortable. Utiliser des rideaux occultants, des bouchons d'oreilles ou un masque pour les yeux si nécessaire ;
• Limiter l'exposition aux écrans avant le coucher :  la lumière bleue émise par les téléphones, tablettes et ordinateurs peut perturber la production de mélatonine. Il est conseillé d'éteindre les appareils électroniques au moins une heure avant de se coucher ;Pratiquer une activité physique régulière : l'exercice physique aide à s'endormir plus rapidement et à bénéficier d'un sommeil plus profond. Cependant, il est préférable d'éviter les activités intenses juste avant le coucher ;
• Éviter les stimulants en fin de journée : réduire la consommation de caféine et de nicotine en fin d'après-midi et en soirée, car ces substances peuvent interférer avec la capacité à s'endormir ;
• Adopter une alimentation équilibrée : éviter les repas lourds, épicés ou sucrés juste avant le coucher. Privilégier des collations légères et équilibrées si nécessaire ;
• Gérer le stress et l'anxiété : pratiquer des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde pour apaiser l'esprit avant de se coucher.

Dormaline se distingue comme une solution naturelle et efficace pour ceux qui cherchent à améliorer leur sommeil. En combinant des ingrédients comme l'Eschscholzia, la Valériane, le L-Tryptophane et la vitamine B6, ce complément alimentaire favorise un endormissement rapide et un sommeil réparateur sans les effets secondaires indésirables des somnifères traditionnels. Adopter Dormaline dans votre routine quotidienne peut significativement améliorer votre bien-être et votre qualité de vie en vous assurant des nuits paisibles et des journées plus productives.

Combien ?

2 gélules / jour au moment du dîner, voie orale.

Conditions de conservation

Conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière dans un endroit sec.

Précautions d’emploi

Complément alimentaire. Ne peut remplacer une alimentation variée et équilibrée et un mode de vie sain. Tenir hors de portée des jeunes enfants. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Réservé à l'adulte. Déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes. Conserver à l'abri de la chaleur et de la lumière dans un endroit sec.

INGRÉDIENTS : extrait de parties aériennes d'eschscholzia (Eschscholzia californica Cham.) ; L-tryptophane ; enveloppe de la gélule : hydroxypropylméthylcellulose ; extrait de racine de valériane (Valeriana officinalis L.) ; agent de charge : gomme d'acacia ; farine de noix de coco ; chlohydrate de pyridoxine (vitamine B6).

*EPS = Équivalent plante sèche. **VNR : Valeurs nutritionnelles de référence.

Eschscholzia

Eschscholtzia californica Cham. (Papaveraceae) est originaire de la côte ouest des États-Unis et est décrite dans la flore du Nouveau Mexique, de l'Arizona, du Nevada et de l'Utah ; de ces régions, les plantes se sont répandues en Amérique centrale et au Chili. Elle a été introduite en Europe au milieu du XIXe siècle comme plante ornementale. Les noms locaux de la plante (California Poppy, Globe du Soleil, Dedal de oro, Kalifornisher Mohn) proviennent des fleurs de couleur crème, orange et jaune d'or de cette plante. E. californica contient des alcaloïdes isoquinoléiques de type pavine (principalement eschscholtzine et californidine), de type benzophénanthridine (sanguinarine et chelerytrine) et, en moindre quantité, quelques dérivés de la protopine. Parmi les flavonoïdes, la rutine a déjà été signalée chez cette espèce. Deux nouvelles isoflavones, ainsi que la quercitrine, ont été isolées à partir de la plante entière ; les structures de ces deux isoflavones sont la 2'-méthoxy-formonétine et la 7-méthoxy-2',4'-dihydroxyisoflavone. De plus, des flavonols et des anthocyanidines ont été isolés à partir de la fraction aqueuse des fleurs. Les Amérindiens de la côte ouest consomment les feuilles bouillies ou grillées sur des pierres chaudes et fument parfois les feuilles et les pétales. E californica est également une ancienne plante médicinale traditionnelle utilisée par les populations rurales de Californie. L'extrait sec d'E. californica est utilisé en Europe, principalement en Allemagne et en France, pour ses propriétés sédatives et antinévralgiques. Des études pharmacologiques ont montré l'action sédative et anxiolytique des extraits d'E. californica en l'absence d'effets toxiques, validant ainsi les usages traditionnels. Les propriétés hypnotiques, analgésiques et sédatives sont les principales raisons pour lesquelles l'utilisation de cette plante s'est largement répandue.1

Des études pharmacologiques in vivo sur des souris ont montré que seuls les extraits aqueux et d'éthanol ont des effets somnifères, sédatifs et anxiolytiques. Des études sur la locomotion ont montré qu'un extrait aqueux d'E. californica Cham. réduisait significativement l'activité de mouvement spontané à des doses >100 mg/kg de souris. En plus, les propriétés somnifères et anxiolytiques ont été démontrées dans plusieurs tests de comportement (par exemple, préférence pour la nouveauté, tests à deux compartiments et test de l'escalier). E. californica Cham. Contient de grandes quantités d'alcaloïdes isoquinoléiques. Les avonol glycosides rutine et quercitrine.

Dans une étude, l'utilisation d'un complément alimentaire combinant des extraits d'eschscholtzia et de valériane a montré une réduction significative de la sévérité de l'insomnie d'ajustement, avec une diminution de 30 % du score ISI en quatre semaines. Des résultats similaires ont été observés dans des études antérieures avec d'autres traitements à base de plantes et des interventions psychologiques. Les participants ont également rapporté une amélioration de la qualité du sommeil, avec une augmentation de la durée du sommeil nocturne de 36 minutes et une meilleure efficacité du sommeil atteignant presque 85 %. De plus, le nombre et la durée des réveils nocturnes ont diminué de 25 %. Les scores ISI ont révélé une amélioration du fonctionnement diurne, et les niveaux d'anxiété ont diminué de plus de 50 %, comme l'indique la réduction du score HAM-A. Bien que cette étude présente des limites, notamment l'absence de groupe témoin, elle suggère que les suppléments à base de plantes comme celui testé peuvent offrir une alternative bien tolérée aux traitements conventionnels, tels que les médicaments hypnotiques, souvent associés à des effets indésirables. 2 

Des études in vivo sur des souris ont révélé que les extraits aqueux et éthanoliques d'E. californica possèdent des effets somnifères, sédatifs et anxiolytiques. Un extrait aqueux de la plante réduit significativement l'activité locomotrice spontanée à des doses supérieures à 100 mg/kg et montre des effets sédatifs et anxiolytiques dans plusieurs tests comportementaux. Cette activité sédative est corroborée par l'induction du sommeil chez des souris après administration d'une dose infra-hypnotique de pentobarbital. 3 

Valeriane (4)

Valeriana officinalis L., est utilisée comme plante médicinale depuis au moins l'époque de la Grèce et de la Rome antiques. Ses propriétés phytothérapeutiques ont été décrites par Hippocrate comme étant sédatives et anti-anxiété. Galien l'a prescrite comme remède contre l'insomnie. Des espèces apparentées de la famille des valérianacées ont été utilisées dans les médecines traditionnelles chinoise et indienne ayurvédique. Les extraits de valériane sont devenus populaires aux États-Unis et en Europe au milieu des années 1800 et ont continué à être utilisés par les médecins et le grand public jusqu'à ce qu'ils soient largement remplacés par des médicaments sédatifs délivrés sur ordonnance. Pendant la Première Guerre mondiale, la valériane a été utilisée pour prévenir et traiter le choc des obus chez les troupes de première ligne, et elle a été utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale pour aider à calmer les civils soumis à des raids aériens. En 1998, la valériane était le dixième remède à base de plantes le plus vendu aux États-Unis.

Usage de la valériane

Les racines de V. officinalis, connues sous le nom de valériane, sont utilisées depuis longtemps comme sédatif en Europe. La valériane est un sédatif léger et un agent favorisant le sommeil qui est souvent utilisé comme une alternative plus douce ou un substitut possible aux sédatifs synthétiques plus puissants, tels que les benzodiazépines, dans le traitement des états nerveux et des troubles du sommeil induits par l'anxiété. Actuellement, les extraits de valériane sont disponibles sous forme de compléments alimentaires, qui se composent principalement de racines séchées ou d'extraits de racines, présentés sous forme de comprimés ou de capsules de gélatine molle. Les indications actuelles de la valériane sont l'agitation et l'insomnie. Une étude a montré que la valériane a tendance à calmer la personne agitée et à stimuler la personne fatiguée, ce qui a un effet équilibrant sur le système.

Composition de la valériane

La valériane contient plus de 150 constituants chimiques et nombre d'entre eux sont physiologiquement actifs. Les constituants chimiques des plantes provenant de sources et de conditions de culture différentes, les méthodes de traitement et les conditions de stockage varient considérablement, mais les différences sont minimes. Les composés actifs connus détectés dans l'extrait de valériane sont les alcaloïdes, les terpènes, les acides organiques et leurs dérivés, les valépotriates et les flavones. Il est généralement admis que les valépotriates sont les composés responsables de l'activité sédative des valérianacées.

-    Les alcaloïdes sont présents à hauteur de 0,01-0,05% et il existe également des alcaloïdes terpéniques. Les principaux alcaloïdes de la valériane sont l'actinidine, la chatinine, la valérianine, la valérine, l'alpha-méthyl pyrryl cétone et la naphthyridine méthyl cétone

o   L'actinidine est un alcaloïde psychoactif qui interfère avec le métabolisme GABA-ergique ; c'est un agoniste des récepteurs des benzodiazépines et présente donc une modulation allostérique des protéines réceptrices du GABA ;

o   La chatinine a été isolée de la valériane par Waliszewski mais ses propriétés biologiques n'ont pas été étudiées ; de même, on dispose de peu d'informations sur la valérianine (Ib) et la valérine, bien qu'il existe des alcaloïdes pyridiniques proches de l'actinidine.

-    Acides organiques et terpènes : Ces composés sont présents dans l'huile essentielle volatile qui représente 0,2-2,8% du poids sec de la racine. Les huiles essentielles sont présentes non seulement dans les parties subérranéennes des plantes mais aussi dans les parties aériennes. Les terpènes sont chimiquement caractérisés comme des monoterpènes et des sesquiterpènes ;

-    L'acide valérénique (IIa) et son aldéhyde, le valérénal (IIb), sont des monoterpènes pharmacologiquement actifs. Il a été suggéré que la valériane agit par l'intermédiaire des mécanismes de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA)  et des études antérieures ont montré que l'extrait de valériane se liait aux récepteurs GABA. Les données de l'étude de Yuan et al. suggèrent que les effets pharmacologiques de l'extrait de valériane et de l'acide valérénique passent par la modulation de la fonction des récepteurs GABAA. Ainsi, les effets de l'extrait de valériane et de l'acide valérénique passent par la modulation de la fonction des récepteurs GABAA.. L'acide valérénique a été identifié comme un modulateur des récepteurs GABAA et on sait qu'il pénètre dans le système nerveux central de manière transcellulaire par diffusion passive. Des auteurs ont montré que l'acide valérénique est également un agoniste partiel du récepteur 5HT, avec une forte affinité de liaison avec le récepteur 5-HT(5a), mais une faible affinité de liaison avec le récepteur 5-HT(2b) et le transporteur de la sérotonine.

Mécanisme d'action de la valériane

Le mécanisme d'action de la valériane, en tant que sédatif léger, reste encore largement inconnu. Les extraits de valériane, en particulier l'acide valérénique, semblent interagir avec les récepteurs GABAA, bien que le processus exact ne soit pas encore bien compris. Des études ont identifié un site de liaison spécifique sur les récepteurs GABAA, avec une affinité nanomolaire pour l'acide valérénique et le valérénol, des composants majeurs de la valériane. Ces composés augmentent la réponse au GABA sur plusieurs types de récepteurs GABAA recombinants. Une mutation ponctuelle dans les sous-unités bêta2 ou bêta3 de ces récepteurs diminue considérablement la réponse au médicament. In vivo, l'acide valérénique et le valérénol montrent une activité anxiolytique significative dans les tests de labyrinthe surélevé et de préférence lumière/obscurité chez les souris de type sauvage. Cette activité est absente chez les souris avec une mutation ponctuelle sur la sous-unité bêta3, suggérant que les neurones exprimant des récepteurs GABAA contenant la protéine bêta3 sont cruciaux pour l'effet anxiolytique des extraits de valériane. L'acide valérénique est donc considéré comme un modulateur des récepteurs GABAA.

Pour que des substances comme l'acide valérénique et ses dérivés, l'acide acétoxyvalérénique et l'acide hydroxyvalérénique, exercent leur effet, elles doivent traverser la barrière hémato-encéphalique et interagir avec les récepteurs GABAA dans le cerveau. Le transport de ces acides terpéniques a été comparé à celui du diazépam, un modulateur bien connu des récepteurs GABAA qui pénètre dans le système nerveux central par diffusion passive transcellulaire. Il est hypothétiquement suggéré que les terpènes de la Valeriana officinalis traversent probablement la barrière hémato-encéphalique via un mécanisme de transport encore inconnu, plutôt que par diffusion passive transcellulaire.

Le Tryptophane et son rôle dans le sommeil (5)

Régulation homéostatique du sommeil

Il a été démontré que le tryptophane (Trp) a des effets directs sur la régulation homéostatique du sommeil, en augmentant la disponibilité de la 5-HT cérébrale, impliquée dans la régulation du sommeil. Dans la glande pinéale, la 5-HT sert de précurseur à la mélatonine, une neuro-hormone sécrétée pendant la nuit, qui agit comme le signal de l'obscurité dans le milieu intérieur. L'administration nocturne de Trp est connue pour augmenter les concentrations physiologiques de sérotonine et de mélatonine.

Synthèse de mélatonine

La production de mélatonine dans la glande pinéale est élevée pendant la nuit et inhibée par la lumière. Le soir, la synthèse de la mélatonine est activée et la sérotonine est convertie en mélatonine. L'administration de Trp pendant la nuit peut donc être utile pour faciliter le sommeil, car le Trp augmente la libération de mélatonine. De plus, la 5-HT a des effets directs sur le sommeil.

Effets électrophysiologiques et neurochimiques

Des études électrophysiologiques, neurochimiques et neuropharmacologiques ont montré que l'activation sérotonergique favorise l'éveil et inhibe le sommeil à ondes lentes et/ou le sommeil à mouvements oculaires rapides (REM). Plus précisément, les neurones sérotoninergiques du noyau dorsal du raphé émettent des signaux à un rythme régulier pendant l'éveil, mais diminuent leurs signaux pendant le sommeil lent et cessent presque toute activité pendant le sommeil paradoxal.

Effets du tryptophane sur le sommeil

Les effets du Trp sur le sommeil sont étudiés depuis plus de quarante ans, et plusieurs revues anciennes sont disponibles sur ce sujet. La première étude à avoir évalué les effets des Trp sur le sommeil, Oswald et al., a rapporté que 5 à 10 g de Trp réduisaient le délai avant l'apparition du sommeil paradoxal chez des adultes en bonne santé.

Amélioration des paramètres du sommeil

Chez les sujets normaux, qui s'endorment facilement, on s'attendrait à ce que la charge en Trp produise des effets hypnotiques minimes puisque la latence du sommeil est déjà courte et que la qualité du sommeil est normale. Néanmoins, il a été démontré que les paramètres du sommeil s'améliorent chez des sujets sains ne présentant aucun problème de sommeil. Des études ont montré que la L-Trp a significativement réduit la latence d'endormissement et augmenté les évaluations subjectives de la somnolence chez des adultes en bonne santé pendant la journée et pendant la nuit.

Influence du moment de la journée

Pendant le sommeil nocturne, la latence du sommeil pour les stades I et II et l'efficacité du sommeil se sont améliorées après 1, 3 et 5 g de L-Trp par rapport au placebo. Il est intéressant de noter que la mélatonine plasmatique a augmenté considérablement plus après 1, 3 et 5 g de Trp que pendant le jour, ce qui confirme l'idée que le moment de la journée peut influencer la synthèse de la mélatonine.

Avantages cognitifs du tryptophane

L'un des avantages du Trp en tant qu'aide au sommeil est qu'il ne semble pas altérer les performances le lendemain de son administration, contrairement à certains hypnotiques plus puissants. Une étude récente a évalué les bénéfices cognitifs d'une charge de Trp le soir sur les performances du matin. Comme des associations positives entre la disponibilité de Trp et le sommeil ont déjà été démontrées, l'objectif de cette étude était de vérifier si la consommation d'alactalbumine le soir améliorait les performances cognitives du matin en raison d'un meilleur sommeil.

Amélioration de la vigilance et de l'attention

Les auteurs ont démontré que la consommation le soir de 2 protéines d'alactalbumine de 20 g avec une teneur en Trp enrichie de 4,8 g/100 g Trp augmentait la disponibilité de Trp dans le plasma et le rapport Trp-LNAA de 130 %, diminuait les sensations de somnolence le matin et améliorait la vigilance et l'attention le matin chez les sujets avec et sans troubles légers du sommeil. Toutefois, ce n'est que chez les sujets souffrant de troubles légers du sommeil que la consommation d'alactalbumine le soir a amélioré les performances de vigilance le lendemain matin. Ces résultats soutiennent l'idée que la charge en Trp peut améliorer la cognition indirectement en améliorant le sommeil.

Une méta analyse récente a montré que plusieurs études ont démontré l'importance du sommeil réparateur pour la santé physique et psychologique. Les perturbations du sommeil sont souvent des indicateurs de diverses maladies et sont associées à une diminution de la qualité de vie. Les hypnotiques pharmaceutiques, bien qu'efficaces, présentent des effets secondaires indésirables et une dépendance potentielle. En revanche, le tryptophane (Trp), un agent physiologique naturellement utilisé par le corps pour réguler le sommeil, représente une alternative plus sûre pour traiter les troubles du sommeil. La supplémentation en Trp a été documentée pour ses effets inducteurs de sommeil. La méta-analyse révèle que le Trp favorise les paramètres de maintien du sommeil tels que la réduction des éveils après l'endormissement (WASO) et l'efficacité du sommeil (SE). En tant que précurseur de la sérotonine, le Trp agit via la voie sérotonergique, augmentant les niveaux de sérotonine et de mélatonine dans le cerveau, ce qui peut induire la sédation. Cependant, l'efficacité du Trp varie selon le statut de sommeil de la population. Les effets bénéfiques sont plus prononcés chez les personnes souffrant d'insomnie légère à modérée par rapport à celles en bonne santé. Les doses optimales de Trp, notamment 1 g par jour, semblent suffisantes pour améliorer la qualité du sommeil chez les personnes insomniaques. Des doses inférieures à 1 g n'ont pas montré d'effets significatifs. La structure du sommeil, comprenant le sommeil REM et NREM, est également modulée par le Trp, bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour établir l'impact exact du Trp sur cette architecture. Les doses plus élevées, entre 5 et 12 g, pourraient être nécessaires pour observer des changements notables dans la structure du sommeil. En conclusion, la supplémentation en Trp, particulièrement à la dose de 1 g, peut améliorer la qualité du sommeil, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les doses optimales et les groupes de population qui en bénéficieraient le plus. 6

Sources:

1- Tomè, F., Colombo, M. L., & Caldiroli, L. (1999). A comparative investigation on alkaloid composition in different populations of Eschscholtzia californica cham. Phytochemical Analysis, 10(5), 264-267.

2- Abdellah, S. A., Berlin, A., Blondeau, C., Guinobert, I., Guilbot, A., Beck, M., & Duforez, F. (2020). A combination of Eschscholtzia californica Cham. and Valeriana officinalis L. extracts for adjustment insomnia: a prospective observational study. Journal of traditional and complementary medicine, 10(2), 116-123.

3- Rolland, A., Fleurentin, J., Lanhers, M. C., Younos, C., Misslin, R., Mortier, F., & Pelt, J. M. (1991). Behavioural effects of the American traditional plant Eschscholzia californica: sedative and anxiolytic properties. Planta medica, 57(03), 212-216.

4- Patočka, J., & Jakl, J. (2010). Biomedically relevant chemical constituents of Valeriana officinalis. Journal of applied biomedicine, 8(1), 11-18.

5- Silber BY, Schmitt JA. Effects of tryptophan loading on human cognition, mood, and sleep. Neurosci Biobehav Rev. 2010 Mar;34(3):387-407. doi: 10.1016/j.neubiorev.2009.08.005. Epub 2009 Aug 26. PMID: 19715722.

6- Sutanto, C. N., Loh, W. W., & Kim, J. E. (2022). The impact of tryptophan supplementation on sleep quality: a systematic review, meta-analysis, and meta-regression. Nutrition reviews, 80(2), 306-316.