Les aliments transformés : comment les reconnaître ?
Avec l’industrialisation, la mondialisation et le développement de l’agriculture de masse, nous sommes passés d’un régime alimentaire à base de produits peu ou pas transformés à la consommation de produits ultra transformés. Ces aliments représentent aujourd’hui le tiers de notre alimentation. Comment reconnaître un aliment peu ou pas transformé d'un aliment ultra-transformé ?
Le corps a besoin d’énergie pour fonctionner et cette énergie est apportée par notre alimentation.
Avec l’industrialisation, la mondialisation et le développement de l’agriculture de masse, notre alimentation a évolué et a fait la part belle aux aliments transformés. Nous sommes en effet passés d’un régime alimentaire à base de produits peu ou pas transformés (fruits, légumes, céréales, produits animaux frais) à la consommation de produits ultra transformés, comme les chips ou le soda bien sûr, mais également les plats cuisinés, les steacks végétaux ou certains aliments sans gluten… Ces aliments ultra-tranformés représentent aujourd’hui le tiers de notre alimentation. Ils possèdent une haute teneur en graisses saturées, en sucres ajoutés et en sel, et favorisent l’émergence de l’obésité et des maladies chroniques liées à la nutrition.
Une équipe de chercheurs brésiliens a développé une classification de nos aliments appelée « classification NOVA ». Elle les classe en 4 catégories en fonction de leur degré de transformation. Elle a été reconnue par la FAO et la Pan American Health Organization.
Degré 1 : les aliments non transformés ou peu transformés
Les aliments non transformés sont issus des plantes ou des animaux (légumes, fruits, œufs, lait). Ils ne subissent aucune transformation entre leur prélèvement dans la nature et leur consommation.
Les aliments peu transformés sont des aliments naturels qui n’ont pas subi d’ajout de substances mais qui ont été lavés, triés, fractionnés ou broyés, séchés, fermentés, pasteurisés, refroidis, congelés ou soumis à d’autres transformations avant leur consommation. Le but de ces opérations est de favoriser leur conservation, diminuer le temps de préparation ou faciliter leur utilisation.
Exemples : légumes, tubercules, fruits natures, emballés, coupés, réfrigérés ou surgelés. Riz en vrac ou en sachet, précuit ou pas ; maïs entier ou égrené ; céréales séchées ; pâtes fraîches ou sèches faites de farine de blé et d’eau ; haricots ; lentilles, légumes secs ; fruits séchés ; jus de fruits frais ou pasteurisés sans sucre ; plantes aromatiques, épices fraîches ou sèches ; viande fraîche ou séchée ; lait pasteurisé, UHT, en poudre ; œufs frais et en poudre, yaourt à base de lait et ferments lactiques, sans sucre ni ajout de lait en poudre ; thé, tisanes, café.
Degré 2 : les ingrédients culinaires transformés
Ce sont des substances issues d'aliments naturels ou de la nature qui subissent une transformation comme le pressage, le broyage ou le raffinage pour obtenir des ingrédients destinés à faire cuire ou assaisonner les aliments peu ou pas transformés.
Exemples : huiles végétales, graisses de noix de coco et graisses animales (y compris beurre, graisses d’oie, lard), sucre de table, sirop d'érable (100%), mélasse et miel, sel de table.
Degré 3 : les aliments transformés
Ce sont des aliments fabriqués essentiellement avec des produits du degré 1 auxquels on a ajouté du sel, du sucre ou des ingrédients du degré 2. Dans ce cas-ci, on cherche à prolonger la durée de consommation de l’aliment ou à modifier sa saveur, son arôme, ou son aspect visuel.
Exemples : conserves de légumes ou de fruits, légumes secs; noix et graines salées ; poisson fumé ou salé, jambon fumé ou salé ; conserves de poisson ; fromages ; vin, bière.
Degré 4 : les aliments ultra-transformés
Ce sont des aliments ou des boissons dont le processus de production comporte plusieurs étapes de fabrication et techniques de transformation qui font appel à des ingrédients dont la plupart sont utilisés par l’industrie. Dans ce cas-ci, on cherche à obtenir des aliments attractifs, pas chers, faciles à consommer avec une durée de vie plus longue. Ils remplacent les plats préparés à partir d’aliments naturels du degré 1 ou 2. De plus, ils utilisent des quantités d’additifs.
Exemples : confiseries, biscuits, gâteaux, crèmes glacées, boissons gazeuses, jus sucrés et produits laitiers sucrés, saucisses, nuggets de poulet, plats congelés ou prêts à consommer, chips, préparations pour gâteaux, soupes en sachets, nouilles instantanées, céréales du petit-déjeuner, barres de céréales, pizzas surgelées, édulcorants…
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