Oméga 3 de poisson et oméga 3 végétaux

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Oméga 3 de poisson ou oméga 3 végétal ? Comment choisir ? Cet article fait le point sur les différences entre ces deux sources d'oméga 3.

Oméga-3 de poisson, poison ?

Depuis quelques années, avec leur promesse de mieux être émotionnel et de prévention des troubles cardio-vasculaires, les oméga-3 sont partout.

Il est vrai que la liste des effets positifs attribués aux oméga-3 est impressionnante : stress, mauvais cholestérol, insomnie, dépression, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, fertilité, minceur, facultés cognitives…

Dans un récent rapport, la sérieuse « Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments » (Afssa) reconnaît qu'une grande partie de la population française manque d'oméga-3.

Les consommateurs ont aujourd’hui le choix entre des compléments alimentaires d’origine de poisson ou d’origine végétale. Mais comment choisir, quels sont les plus sûrs et les plus efficaces ? Enquête…

Après la vache folle, le saumon aux pesticides

Récemment un nouveau scandale a été dévoilé concernant les saumons élevés en Norvège, fameux poissons riches en oméga-3.

L’association norvégienne « GREEN WARRIORS » a révélé le scandale en transmettant à « Rue 89 » les résultats catastrophiques de leur étude sur l'impact environnemental et sur ces poissons à la chair et aux corps gras oméga 3 si prisés… nourris aux pesticides !

Le scandale est énorme puisque ce poisson et ses extraits huileux sont vendus avec des bénéfices santé. France 3 a récemment diffusé un reportage sur le sujet dans l’émission « Complément d’Enquêtes »…

Métaux lourds, dioxines et pesticides dans le saumon

Derrière les vertus connues des Oméga-3 pour la santé, une autre réalité du saumon norvégien est bien dissimulée.

Claudette Béthune, pharmacologue qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avant de partir aux Etats-Unis, explique :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer (…)»

Par ailleurs, selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les deux principaux contaminants présents dans les poissons, le mercure et les dioxines, sont particulièrement toxiques pour le système nerveux et le cerveau. Or, une majorité de consommateurs utilisent les huiles de poisson pour l’équilibre émotionnel (donc pour apporter des oméga 3 au cerveau !)

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande même de limiter la consommation de saumons d'élevage en raison des multiples produits chimiques qu'ils contiennent.

Après l’embargo russe, lié aux quantités excessives de cadmium et de plomb retrouvées dans le saumon, la Norvège avait déjà des difficultés à exporter en Chine et aux Etats-Unis. Elle ne veut pas se priver du marché français, qui consomme 70% de la production scandinave. »

La France, s’est étonné auprès de Lisbeth Berg-Hansen, ministre de l’agriculture norvégienne, d’apprendre l’usage du DIFLUBENZURON, un pesticide hautement toxique interdit en Europe, dans les fermes aquacoles norvégiennes. Ce pesticide menace les crustacés, le plancton, toute la vie sauvage mais aussi la santé de l’homme. Il s’ajoute, dramatiquement, à la présence de métaux lourds (liés aux pollutions industriels) et à la dioxine.

Il faut savoir que le diflubenzuron est considéré par l’agence américaine EPA, comme un produit dangereux pouvant se métaboliser chez l’animal en parachloraniline (PCA) qui induit le cancer. Dans l’émission de France 3, on s’aperçoit qu’après administration de ce pesticide seul le saumon survit à la différence de toutes autres espèces marines proches des bassins d’élevages. D’autre part, selon l’université d’Oxford le PCA serait très toxique par inhalation, ingestion ou pénétration dans la peau agissant comme un cancérogène humain !

Derrière tout ça : une histoire de gros sous ; et une image de la Norvège comme le top de l’écologie et de la santé de l’homme, qu’il ne faut pas écorner.

La machine agroalimentaire norvégienne est très puissante et influente (à Bruxelles notamment) mais c’est bien de produits industriels qu’il faut parler. D’ailleurs en Norvège on appelle le saumon : « le poulet de la mer » ! Cela évoque malheureusement bien l’élevage en batterie et toute sa dérive industrielle et commerciale…

Le drame de la surpêche

Outre ces problèmes de pollution des poissons sauvages ou d’élevage, la pêche de poissons sauvages, juste pour en extraire des oméga 3, augmente la surpêche mondiale et pose un problème éthique puisqu'elle nuit au renouvellement des espèces. La pisciculture, elle, n’est hélas pas une bonne solution dans la mesure ou la plupart du temps le poisson d’élevage est nourri avec de petits poissons sauvages, ce qui aggrave l’épuisement des ressources marines (selon Greenpeace, pour un kilo de poissons de culture il faut 5 kg de poissons sauvages). Enfin, ils sont souvent nourris avec des farines animales pouvant contenir des antibiotiques, de résidus organiques de produits d’élevage…

Les oméga-3 végétaux, plus sûrs et plus éthiques que les oméga-3 de poisson

Dans les années 70/80, le docteur Kousmine préconisait de consommer de l'huile de graines lin, pour sa richesse en oméga-3, notamment pour lutter contre la sclérose en plaques, la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, la schizophrénie… Des troubles où elle avait observé des résultats très prometteurs.

Les omégas-3 d'origine végétale et biologique sont des produits plus sûrs et aux actions plus complètes que les dérivés d’oméga-3 (EPA et DHA) des poissons gras des mers froides. L’huile de graines de lin contient, par ailleurs, plus d’oméga-3 que tout autre végétal. Un apport régulier joue donc un rôle préventif à tout niveau où interviennent les oméga-3 : prévention cardio-vasculaire, ralentissement du vieillissement cellulaire, entretien de l’humeur, bon fonctionnement des cellules, notamment au niveau cérébral, de la régulation des triglycérides et du cholestérol.

Les huiles végétales de graines de lin sont riches en acide alpha-linolénique (ALA) précurseur de la famille des oméga-3 contrairement aux huiles de poisson qui n’en contiennent pas. Et, ces acides gras sont les seuls dits « essentiels » c’est à dire que notre organisme ne peut les produire lui-même ; ils doivent donc être apportés par l'alimentation. Un manque d’ALA peut générer de nombreux troubles car il est nécessaire à de multiples processus vitaux. En outre, L’acide alpha-linolénique offre l’avantage de pouvoir être métabolisé par l’organisme et de fournir ainsi toute la chaîne des acides gras dérivés dont le corps a besoin (notamment l’EPA et le DHA).

Nos organes, le cœur, le cerveau, les yeux, la peau, etc , ont besoin d’un équilibre différent entre DHA et EPA. À partir de l'acide alpha linolénique (ALA) notre corps va lui-même fabriquer l'EPA et la DHA et distribuer des équilibres différents DHA/EPA en fonction des besoins de nos organes. Le seul apport d’huile de lin, riche en ALA, suffit donc à répondre aux besoins de tous les organes alors que la consommation d’huiles industrialisées issues de poissons offre à chaque fois des équilibrages conçus par l’industriel ce qui oblige à avoir des formulations différentes (avec équilibre EPA/DHA spécifiques) pour chacun des besoins de notre organisme.

Par ailleurs, les fréquents problèmes d'éructation (avec un fort goût de poisson en bouche) confirment la mauvaise digestion des huiles de poisson et donc la difficulté à assimiler les dérivés d'oméga 3 qu'elles contiennent.

Nous vous recommandons « Vital Flax », une huile de graines de lin bio conjuguée à la vitamine E, riche en acide alpha-linolénique (ALA) le chef de file des oméga 3, obtenue par pression à froid sous vide et conditionnée en capsules molles (pour préserver les oméga-3 de l’oxydation et offrir une activité biologique optimale).

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